jeudi 8 septembre 2016

Rendez-vous le 16 septembre.

Bonjour à tous.

Nous en étions restés, fin juillet, à la mauvaise surprise du vote globalement favorable de l'ensemble des deux communautés (CAPCA et Pays de Vernoux) pour leur fusion. La faute à la défaillance, sous forme d'abstention inattendue, du conseil municipal de La Voulte.

Mis en cause dans ce blog, le maire de La Voulte, Bernard Brottes, s'est cru obligé de me téléphoner. Sur l'air de "à l'insu de mon plein gré": "J'ai voté contre cette fusion! Deux fois: une première fois avec mon conseil, en décembre 2015, et une autre fois au printemps, lors d'une réunion de la CAPCA!" Ah oui, ça on savait, il s'était même étalé sur le sujet, en des termes définifs, dans la presse... Mais la bonne fois (la bonne foi?), la seule qui comptait, celle qui valait, avant le 15 juin, validation ou refus du schéma préfectoral? "Ah bon?! Y avait un autre vote à faire? On me l'aurait caché? Je n'étais pas au courant. Je vais enquêter en interne et vous tiendrai informé..."

Plus d'un mois après, j'attends toujours son retour. Ce n'est pas grave, de toute façon c'est trop tard et je m'en doutais. M. Brottes s'est cru obligé de m'appeler mais je ne me suis pas cru obligé de le croire... Avec ses feintes dénégations, il est venu ajouter son nom à la longue liste des grossiers manoeuvriers politiques qui nous ont conduit là où nous en sommes et où ils voulaient aller.
Nous voilà donc mariés contre notre volonté avec la CAPCA. Et malheureusement, les bonnes intentions et démarches des uns et des autres (des citoyennes de Vernoux ont fort justement fait remarquer au préfet que la procédure avait été bafouée lors du conseil municipal décisionnaire) n'y changeront rien: le 1er janvier 2017, Vernoux n'aura plus de pays, il se fondra dans les terres privadoises, après et par-delà la vallée de l'Eyrieux.

Nous avons donc perdu cette bataille et nous n'avions guère d'illusions face à des adversaires roués et leurs méthodes manipulatrices. Ils sont plus forts que nous en ce domaine mais nous ne les envions pas. Et nous devons continuer à les garder sous surveillance. Etroite, pied à pied.
D'autant que Madame Finiels, malgré ses intentions reportées mais renouvelées (une "feuille de chou", censée nous délivrer la bonne parole, promise pour février, puis décalée à juin, puis une réunion publique envisagée pour septembre... et toujours rien!), n'assure même pas le service après vente forcée.

Nous allons donc le faire à sa place.

Je vous propose de nous retrouver pour débattre des solutions désormais envisageables pour à la fois exercer un contrôle serré des orientations et décisions qui seront prises au sein de notre nouvelle intercommunalité et se donner les moyens d'échapper à ce destin qu'on nous impose s'il s'avère trop néfaste à notre intérêt collectif. J'aurai pas mal d'informations à vous donner en ce sens.

J'espère que nous serons assez nombreux, le vendredi 16 septembre à 18 heures au bar de l'Empire, à Vernoux, pour constituer un alerte et efficace comité de vigilance.

Il en va de l'avenir de notre territoire et de notre dignité de citoyens.
Bien à vous.

Patrick Lafayette

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