Bonjour à tous.
Nous en étions restés, fin juillet, à
la mauvaise surprise du vote globalement favorable de l'ensemble des
deux communautés (CAPCA et Pays de Vernoux) pour leur fusion. La
faute à la défaillance, sous forme d'abstention inattendue, du
conseil municipal de La Voulte.
Mis en cause dans ce blog, le maire de
La Voulte, Bernard Brottes, s'est cru obligé de me téléphoner. Sur
l'air de "à l'insu de mon plein gré": "J'ai voté
contre cette fusion! Deux fois: une première fois avec mon conseil,
en décembre 2015, et une autre fois au printemps, lors d'une réunion
de la CAPCA!" Ah oui, ça on savait, il s'était même étalé
sur le sujet, en des termes définifs, dans la presse... Mais la
bonne fois (la bonne foi?), la seule qui comptait, celle qui valait,
avant le 15 juin, validation ou refus du schéma préfectoral? "Ah
bon?! Y avait un autre vote à faire? On me l'aurait caché? Je
n'étais pas au courant. Je vais enquêter en interne et vous
tiendrai informé..."
Plus d'un mois après, j'attends
toujours son retour. Ce n'est pas grave, de toute façon c'est trop
tard et je m'en doutais. M. Brottes s'est cru obligé de m'appeler
mais je ne me suis pas cru obligé de le croire... Avec ses feintes
dénégations, il est venu ajouter son nom à la longue liste des
grossiers manoeuvriers politiques qui nous ont conduit là où nous
en sommes et où ils voulaient aller.
Nous voilà donc mariés contre notre
volonté avec la CAPCA. Et malheureusement, les bonnes intentions et
démarches des uns et des autres (des citoyennes de Vernoux ont fort
justement fait remarquer au préfet que la procédure avait été
bafouée lors du conseil municipal décisionnaire) n'y changeront
rien: le 1er janvier 2017, Vernoux n'aura plus de pays, il se fondra
dans les terres privadoises, après et par-delà la vallée de
l'Eyrieux.
Nous avons donc perdu cette bataille et
nous n'avions guère d'illusions face à des adversaires roués et
leurs méthodes manipulatrices. Ils sont plus forts que nous en ce
domaine mais nous ne les envions pas. Et nous devons continuer à les
garder sous surveillance. Etroite, pied à pied.
D'autant que Madame Finiels, malgré
ses intentions reportées mais renouvelées (une "feuille de
chou", censée nous délivrer la bonne parole, promise pour
février, puis décalée à juin, puis une réunion publique
envisagée pour septembre... et toujours rien!), n'assure même pas
le service après vente forcée.
Nous allons donc le faire à sa place.
Je vous propose de nous retrouver pour
débattre des solutions désormais envisageables pour à la fois
exercer un contrôle serré des orientations et décisions qui seront
prises au sein de notre nouvelle intercommunalité et se donner les
moyens d'échapper à ce destin qu'on nous impose s'il s'avère trop
néfaste à notre intérêt collectif. J'aurai pas mal
d'informations à vous donner en ce sens.
J'espère que nous serons assez
nombreux, le vendredi 16 septembre à 18 heures au bar de l'Empire, à
Vernoux, pour constituer un alerte et efficace comité de vigilance.
Il en va de l'avenir de notre
territoire et de notre dignité de citoyens.
Bien à vous.
Patrick Lafayette
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