mardi 31 janvier 2017

Pas de quoi se réjouir!

Bonjour à tous.

Désolé pour ce long silence mais je n'ai guère eu le temps d'alimenter ce blog ces dernières semaines.

J'en reprends donc le fil à la veille d'une réunion importante de la CAPCA, ce mercredi 1er février, laquelle devrait peut-être dénouer le blocage créé par la volonté de l'opposition d'évincer Emmanuelle Riou, vice-présidente chargée des finances, de la CLECT, commission chargée du transfert des charges (voir article précédent).

Emmanuelle Riou, déjà écartée de son poste de première adjointe au maire de La Voulte pour s'être affranchie des consignes de vote lors de l'élection à la présidence de la CAPCA, m'a proposé de relayer les propos qu'elle a tenus en conseil municipal. J'en reprends bien volontiers quelques extraits significatifs, qui suivent un plaidoyer en faveur de son action pour assainir et maîtriser le budget communal : "Monsieur le Maire, vous n’arrivez pas à travailler avec moi. Est-ce que c’est parce que je suis jeune ? Parce que je suis une femme ? Où parce que je pense et j’agis librement ? (...) Alors oui, nous n’avons pas la même manière d’agir, nous ne partageons pas les mêmes idées, mais je pensais être partie dans une équipe « sans étiquette », « en toute transparence », loin de calculs politiciens. Ni droite, ni gauche ? Je me suis trompée. (...) Sachez que nous avons été élus pour bâtir un projet et non pour nous quereller. (...) J’invite chacun à peser son choix, vous êtes libres de bafouer ma liberté d’expression et mon droit de vote, mais vous le faites au nom des 3 648 électeurs de La Voulte."

Vous le constatez, les données politiciennes ont pris le dessus à tous les étages de notre intercommunalité et une jeune élue, sans doute aussi sincère que naïve, s'y casse les dents, y est laminée, quelles que soient ses compétences et son envie de bien faire. Toute velléité d'indépendance, d'où qu'elle vienne, se fracasse sur les lignes de clivage prédéterminées. C'est de la vieille soupe, c'est bien dommage et démontre que ce milieu "capcaïen" ne contribue qu'à raidir des positions d'un archaïsme insupportable.

A part cela, tour d'horizon rapide de l'actualité qui nous concerne :

  • Le maire de Beauchastel a déjà levé la main pour dire que, si la piscine de Vernoux demeure de compétence communautaire, il demandera que la sienne le soit aussi... Chauds débats en perspective !
  • Martine Finiels est en passe de récupérer la responsabilité du Tourisme retirée au maire de Chalencon, Alain Sallier.
  • Martine Finiels qui également affirmé, lors de ses vœux municipaux, que ses maîtres-mots pour 2017 seraient « dialoguer et écouter »... Oui, ne vous pincez pas, vous avez bien lu : « dialoguer et écouter » !
  • La municipalité de Rompon a refusé de valider la convention signée entre la CAPCA et la Ville de Privas pour la prise en charge du théâtre de Privas, craignant que cela alourdisse la feuille d'impôts des contribuables.
Enfin, je me suis battu comme un chien avec le Dauphiné Libéré pour un résultat catastrophique :

  1. Je ne suis plus autorisé à reprendre les articles du journal qui paraissent dans l'édition de Privas (et y restent!)  pour les porter à votre connaissance - à vous de vous la procurer!                 

  2. Le chef d'agence d'Annonay, dont dépend l'édition de Vernoux, m'a envoyé balader en m'insultant et a eu cette phrase définitive et révélatrice : "La Capca sera visible dans l'édition d'Annonay quand elle le pourra et le vaudra. Pas mieux." Nous achèterons son journal quand nous le pourrons et quand il le vaudra.
                                                                                    
Voilà où nous en sommes. Il n'y a vraiment pas de quoi se réjouir.                                             
A très bientôt.                                                                                                                           

Bien à vous.                                                                                                                         
Patrick Lafayette

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